Selon les investigations, débuté en 2024, les détournements auraient été facilités par la complicité entre différents acteurs occupant des postes stratégiques dans la chaîne administrative et financière. Les fonds, au lieu d’atteindre leurs bénéficiaires légitimes, étaient redirigés à des fins personnelles par les membres du réseau. A l’issue de l’enquête, six individus ont été identifiés et déférés devant le Parquet du Pôle anti-corruption (PAC) de Fianarantsoa. Parmi eux un gestionnaire et un comptable de l’IFIRP, un percepteur principal, un encadreur de la Trésorerie générale de Fianarantsoa, un comptable auprès de la Délégation régionale du contrôle financier de Fianarantsoa et un autre percepteur principal. Les cinq premiers suspects ont été placés sous mandat de dépôt. Le sixième a été maintenu sous contrôle judiciaire. Cette opération témoigne de l’engagement du BIANCO à combattre le détournement des ressources publiques, en particulier dans les secteurs sensibles que sont l’éducation et la santé. Dans un communiqué, l’institution a réaffirmé sa détermination à “poursuivre sans relâche la prévention, la détection et la répression des actes de corruption afin de protéger l’intégrité des ressources publiques”.
N.R.








